Cours

  • Formation pratique et théorique 50-50

Vous pouvez retrouver l’ensemble des matières (nom, volume horaire, coefficient) qui sont dispensées au cours de la formation à cette adresse.
Comme à l’université, les cours sont des Unités d’Enseignement (UE) : une matière est composée de cours magistraux, de travaux dirigés et/ou de travaux pratiques qui forment une UE et donc qui seront sanctionnés par une note.
L’esprit de l’ESBS est d’accorder 50% des points aux matières “théoriques” et 50% des points aux matières “pratiques”.
Les UE sont placées dans des groupes d’UE qui forment deux grandes catégories : théorique et pratique (FHSE+TP). Par exemple, pour le semestre 1 en 1A : théorique = FB1+MB1+BB1 ; pratique = FHSE+PR1. Pour valider un semestre (une 1/2 année), il est nécessaire d’avoir non seulement plus de 7/20 à chaque groupe d’UE, mais aussi au moins la moyenne sur la catégorie “théorique”, de même pour la catégorie “pratique”. Des sessions de rattrapage existent bien-sûr en fin d’année, mais les étudiants qui y participent sont rares et les redoublements le sont d’autant plus.

  • De la biologie en biotechnologie ! Mais pas que

La biotechnologie, comme nous l’avons vu, se retrouve surtout dans les manipulations à l’échelle moléculaire, ne vous attendez donc pas à retrouver un cours de physiologie animale. Concernant la physiologie par exemple, nous étudions plutôt les plantes car elles représentent tout de même une part non négligeable de notre domaine d’étude. Saviez-vous qu’une start-up française récupère des produits d’intérêts via des sécrétions de plantes modifiées ? Bon, il y aussi tout le secteur OGM et celui de dépollution des sols. Tout ceci n’est qu’un exemple, qui concerne d’ailleurs l’expertise de Fribourg.
Bref, la biologie étudiée est la biologie moléculaire. Par exemple, en 2A, vous trouverez des modules sur l’immunologie et la virologie, après avoir vu en 1A la microbiologie lors du stage à Bâle (par stage, on entend “TP intensifs”). Sans parler des biotechnologies elles-mêmes.
Mais nous sommes aussi des futurs ingénieurs et nous devons avoir aussi une formation en biophysique, en mathématiques appliquées, en informatique (python), bioinformatique et en biochimie. Nous faisons en première année deux semaines de TP pour connaître tous les secrets des instruments que nous utiliserons, du pHmètre au spectrofluoromètre en passant par les portes logiques, et n’avoir plus aucune incertitude sur les incertitudes expérimentales (je sors). En pratique, il est conseillé de faire et de pousser à faire un échange entre les personnes dont les formations sont complémentaires (“je connais la bio, tu connais les maths”). Toute demande trouvera une réponse, c’est ça BS.
Les langues représentent une part non-négligeable de la formation dite “Humaine, Sociale et Economique” (FHSE). Les autres matières sont donc objectivement moindres, mais permettent d’avoir une formation de base dans, par exemple, la gestion de projet ou l’économie. On bénéfice régulièrement de cours et de conférences dispensés par des intervenants extérieurs, qui sont très souvent issus du secteur privé, permettant d’approcher ce milieu et de découvrir de nouvelles vocations (management, qualité, etc.).
En outre, les projets représentent une part non négligeable de la scolarité, surtout vers la fin, tout comme les stages.

  • Langues, importantes et exigeantes

Les langues sont très importantes à l’ESBS ! Il y a bien-sûr l’anglais et aussi l’allemand. Celles-ci seront sanctionnées par deux certifications à passer en fin de scolarité et nécessaires pour obtenir le diplôme d’ingénieur : le TOEIC en anglais (785 points minimum sur 990) et le niveau B2 en français et en allemand (le certificat est attribué par le CLES, une épreuve nationale). Dans les faits, pour les étudiants français qui n’ont jamais fait d’allemand avant l’Ecole, le niveau B1 est accepté. Rappelons que la sélection à l’ESBS ne se fait pas sur la maîtrise des langues !
Pour y parvenir, il y a 3 semaines intensives en langues lors de la rentrée en 1A : une en anglais et deux en allemand (plus une autre semaine en allemand à la fin de la 1A). C’est l’occasion de progresser, mais aussi de faire connaissance et de profiter pleinement du mois d’intégration ! Prévenons dès à présent que même si plusieurs enseignants sont présents et animent les cours, l’apprentissage se fait surtout par soi-même. Il faut donc s’y habituer, surtout lorsqu’on sort de prépa…
Ensuite, chaque semaine, 3 heures sont consacrées pour chaque langue, sauf lors des périodes de TP où tous les créneaux sont pris. Et la dernière semaine de l’année, les débutants en allemands doivent suivre des cours intensifs.
Pour les cours en eux-mêmes, ceux à Strasbourg sont souvent en français. Néanmoins, certaines matières dispensées par des professeurs étrangers sont exclusivement en anglais ou en allemand. Le professeur peut aussi changer de langue si les étudiants le demandent. Lors des stages à l’étranger, il y a un support (oral/écrit) en anglais et l’autre en allemand. Même si des diapos sont en allemand, il y aura de toute façon toujours un étudiant ou un traducteur automatique pour vous aider ! Nous nous mettons souvent à plusieurs pour procéder aux traductions. Et il faut penser aussi aux allemands qui sont bien contents d’avoir ces moments là, entre deux conversations françaises sur le fromage.

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Remerciements : Alexia (Promo 2017) pour la correction.
Sources : documents du Conseil d’Administration de l’ESBS, 2014-2015